Sources : «Al-Sissi a soutenu Saïed et les renseignements des deux pays avaient des contacts»

Courrier arabe

Des sources égyptienneس ont parlé d’un plan, selon lequel Abdel Fatah al-Sissi aurait soutenu le président tunisien, Kaïs Saïed, en organisant des coordinations entre les renseignements égyptiens et les renseignements militaires tunisiens.

Les sources affirmèrent au journal al-Araby al-Jadeed que «des contacts furent organisés entre les renseignements égyptiens et les renseignements militaires tunisiens, ainsi que des personnalités influentes à la police et aux renseignements généraux, pour étudier la situation et les évolutions, en Tunisie, et estimer à quel point les décisions de Saïed étaient approuvées par ses institutions, notamment après la destitution de Lazhar Longo, le chef des renseignements généraux».

Elles signalent : «Après avoir consulté le bilan résultant des contacts, le Caire estima qu’il était temps pour annoncer sa position vis-à-vis des évolutions tunisiennes, et avait publié un communiqué pour soutenir Saïed, et envoyé son ministre des Affaires étrangères, Samih Chokri, en visite à Tunis», indiquèrent les sources.

Soutien et conseils

Les sources indiquèrent que «l’Égypte s’est dite prête à proposer les conseils et le soutien nécessaire pour garantir l’attachement de l’armée et de la police tunisiennes à la population».

«Le Caire a demandé à Saied de déployer une force dans les rues et de la charger d’assister la population et d’accomplir des activités et des services, sans se limiter à assurer la protection, pour que les citoyens se rendent compte de l’importance de ses institutions», avaient-elles ajouté.

Les sources signalèrent que «d’autres contacts furent engagés par les renseignements égyptiens, français, allemands, américains et algériens, pour discuter les évolutions tunisiennes», précisant que «le Caire expliqua au différentes parties que que les décisions de Saïed appuyaient la vision égyptienne adoptée envers les forces de l’islam politique, et dont les Frères musulmans se trouvent en tête».

Elles avaient aussi noté : «Le Caire a demandé que l’armée et la police tunisiennes soient appuyées, car ils ne cherchent pas à s’emparer du pouvoir et font leur possible pour protéger le président civil, tout en leur expliquant que si la situation ne se règle pas, une guerre civile risquera de se déclencher, comme fut le cas en Égypte, en 2013».

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