Syrie: Les forces du régime dépourvues face à l’avancée de l’opposition

Courrier arabe

Depuis trois jours, les frontières des Rif nord et Rif ouest de Hama étaient le théâtre de violents combats entre les forces du régime Al-Assad et les parties des révolutionnaires qui se sont emparés de positions stratégiques militaires durant les dernières 24 heures et continuent leur avancée, selon des sources médiatiques.

Les médias syriens ont mentionné que les affrontements se poursuivent encore aujourd’hui, marquant un autre jour des attaques lancées depuis jeudi par l’opposition, soulignant que les forces du régime, tentent en vain, depuis le matin à reconquérir les positions perdues, face à une solide résistance de la part des parties de l’opposition.

Les forces du régime touchées

La chaîne locale «Cham» avait annoncé, selon une source militaire que «les combats à Hama, qui se poursuivent depuis trois jours, ont infligé de graves pertes aux forces du régime», signalant que «plusieurs soldats étaient tombés entre morts et blessés» et que la majorité été «des officiers gradés», ajoutant que plus de 100 corps jonchent toujours les terrains de combat et qui n’ont pas pu être récupérés.

De son côté, l’agence syrienne « Smart » a déclaré selon une source privée tenue à rester anonyme, que les combats de vendredi avaient coûté le vie à plus de 40 soldats du «bataillon-62 de forces spéciales», notant que «les forces du régime avaient perdu un char, un transporteur, 4 cannons mitrailleurs «Dochka», 8 mitrailleuses semi-lourdes, et des bazookas».

L’agence expliqua, selon sa source, que «les forces du régime et ses milices alliés étaient en état de choc, à cause du progrès considérable marqué par la résistance», signalant qu’ils étaient à cours de munitions suite aux bombardements intensifs sur les zones hors contrôle, et qu’ils attendaient les approvisionnements qui n’étaient toujours pas arrivés.

Par ailleurs, la radio nationale «Cham FM», sous les ordres d’Al-Assad, qui nota que l’opposition avait échoué à lancé durant le mois de mai une opération militaire contre le régime pour récupérer les positions qu’elle avait perdu précédemment, a annoncé que les forces du régime lanceront bientôt une contre-attaque sur les positions conquises par l’opposition.

En guerre civile depuis 2011, Bachar Al-Assad tient d’un bras de fer le pays et refuse d’abandonner le pouvoir à l’exemple de nombreux gouverneurs qui ont choisi la démission au bain de sang.

Epaulé par la Russie, il tente de contrôler les ruines de ce qui fut autrefois un pays où vivaient des citoyens obligés aujourd’hui par la guerre à errer dans le monde, des citoyens qui sont confiants que sous contrôle d’Al-Assad ou celui de l’opposition, «la Syrie aura besoin d’un miracle pour se relever de sa chute».

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