Trois mille soldats américains attendus en Arabie saoudite, à la demande de ben Salmane

Courrier arabe

Le Secrétaire à l’Armée des États-Unis «Mark Esper» a annoncé que son pays prévoyait d’envoyer trois mille autres soldats américains en Arabie saoudite, et cela suite à la demande du prince héritier Mohamed ben Salmane, lancée après les attaques des structures pétrolières d’Aramco.

Lors d’une conférence de presse conjointe, tenue avec «Mark Milley», le Chef d’État-Major des armées des États-Unis, Mark Esper déclara avoir parlé avec ben Salmane, et en signalant que «le prince héritier saoudien avait demandé une aide supplémentaire, pour sécuriser la région», il incita les alliés des États-Unis, notamment en Europe, à suivre le chemin de Washington pour assurer la défense de la région.

De con côté, Mark Milley nota: «Le but de déployer des troupes supplémentaires en Arabie saoudite est de protéger nos intérêts dans la région, et de faire face à l’Iran», en expliquant que la présence des soldats américains sur place était un atout stratégique pour son pays.

En quoi cette aide consistera-t-elle ?

En septembre dernier, les États-Unis avaient envoyé 200 soldats, une première de son genre, depuis leur retrait en 2003, et dans ce contexte, le ministère américain de la Défense avait annoncé que le fictif des troupes dans la région, augmentera pour atteindre les 14 mille soldats, et ce comme investissement au service de la sécurité.

Il signala également, qu’en plus des 3 mille soldats prévus prochainement, les États-Unis avaient l’intention d’envoyer deux escadrons d’avions de chasse, deux batteries de type «Patriot», ainsi que le système de missile antibalistiques américain «THAAD».

Toutefois, il convient de rappeler que les deux structures pétrolières, affiliées à la grande compagnie saoudienne «Aramco» ont été attaquées le 14 septembre dernier, par le groupe yéménite des Houthis, avec qui l’Arabie saoudite est en guerre depuis 2015.

Un coup dur qui poussa les Saoudiens à réduire leur production à sa moitié, et engendra une flambé spectaculaire des prix du pétrole, avant d’afficher un retour progressif à la norme.

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