La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis «Nancy Pelosi» a annoncé jeudi que le Congrès américain, avec le consentement des deux partis, avait pris des mesures contradictoires à la politique du président américain, concernant la vente d’armes aux Émirats arabes unis (EAU), et à l’Arabie saoudite, une loi bloquée le jour même par Donald Trump qui avait fait appel à son droit de Veto.
La présidente avait publié mercredi matin, une vidéo sur Twitter, où elle signait une loi qui interdit les États-Unis de vendre des armes à Riyadh et à Abu-Dhabi, dans une tentation de minimaliser l’implication américaine dans la guerre au Yémen.
The Congress is taking bipartisan action disapproving of @realDonaldTrump’s arms sales to Saudi Arabia and the United Arab Emirates. https://t.co/bvwkoXuVce
— Nancy Pelosi (@SpeakerPelosi) July 23, 2019
Notant que la Chambre des représentants américains avait voté mercredi dernier pour entraver la conclusion d’un accord de vente d’armes avec l’Arabie saoudite et ses alliés, dont le montant est estimé à 1,8 milliards de dollars.
Trump ne se laisse pas faire
En réponse à l’initiative, le président américain a fait appel, le jour même, à son droit de Veto pour annuler et rejeter la loi signée par Pelosi, déclarant qu’«elle affaiblissait la concurrence américaine mondiale dans le domaine de l’armement, et affectait les relations importantes des États-Unis avec ses alliés».
La décision a suscité la colère de plusieurs diplomates américains y compris les plus proches du président américain, qui ont affiché leur peur, que les armes ne soient exploitées par les forces de la coalition arabe, contre les civils dans la guerre au Yémen, affirmant que la mobilisation politique a été entreprise en représailles au rôle joué par Riyadh dans le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, et suite aux violations incessantes commises contre les civils innocents au Yémen malgré les avertissements et les demandes internationaux qui proclament le retrait de l’Arabie saoudite de la région.
