Report de la signature du document de la stabilité et de la solidarité du gouvernement tunisien

Le gouvernement tunisien a annoncé le report sine die de la signature du « Document de solidarité et de stabilité gouvernementale », prévue vendredi, sans donner de raisons.

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le gouvernement, selon l’agence de presse tunisienne (TAP / officielle).

Pour sa part, Noureddine Bhiri, président du bloc du « Mouvement Ennahdha » au parlement tunisien, a déclaré que « le Mouvement a demandé au Premier ministre (Elyes Fakhakh) d’élargir la coalition politique et parlementaire, et de prévoir la solidarité parlementaire en plus de la solidarité gouvernementale, avant de signer le document ».

« La majorité qui soutient actuellement le gouvernement est faible, incapable de voter les lois que le gouvernement a l’intention de présenter ni les organes constitutionnels », a déclaré Bhiri à l’Agence Anadolu.

Et d’ajouter : « Nous étions en train de préparer la version finale du document après que le Premier ministre ait accepté l’ajout d’un point relatif à la nécessité de l’engagement de chacun à respecter la solidarité gouvernementale et parlementaire ». Cependant, « le Mouvement Al-Chaab (14 sièges) a refusé l’ajout de la solidarité parlementaire, ce qui indique des intentions cachées de semer la confusion au sein du Parlement ».

Il n’a pas été possible d’obtenir un commentaire immédiat du Mouvement Al-Chaab sur les déclarations de Bhiri.

Les partis du gouvernement devaient signer, vendredi, le document de solidarité présenté par Fakhfakh à la mi-mai.

Le document vise à moraliser la vie politique en Tunisie, bannir les tiraillements et les querelles et garantir plus d’harmonie entre les membres de la coalition.

La coalition au pouvoir en Tunisie est composée des partis : « Mouvement Ennahdha » (54 sièges sur 217), « Courant démocrate » (22 sièges), « Mouvement Al-Chaab  » et « Tahya Tounes » (14 sièges).

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