Tunisie : Un journaliste violemment agressé dans un centre de police

Courrier arabe

En Tunisie, un journaliste a été violemment agressé vendredi 16 septembre à l’intérieur d’un centre de police à Tunis, poussant le syndicat des journalistes à proclamer l’ouverture d’une enquête.

Des photos ont été partagées sur les réseaux sociaux, démontrant le journaliste Sofian ben Nejima, ayant été violemment agressé à l’intérieur du centre de police de Bab Bhar, plus connu sous le nom de «Septième», à Tunis la capitale.

Les activistes ont signalé que «ben Nejima était parti là-bas pur déposer plainte, après avoir été victime de vol, mais 3 agents de la police se sont acharnés contre lui et l’ont violemment agressé».

Dès lors, le syndicat des journalistes tunisiens a publié un communiqué, dénonçant l’attaque et demandant au ministre de l’Intérieur «d’entreprendre les mesures disciplinaires nécessaires à l’encontre des agents coupables, et de dénoncer l’attaque en public».

Pourquoi il a été agressé ?

Le communiqué du syndicat a expliqué : «Le journaliste s’est dirigé vendredi au centre de police pour déposer plainte, après avoir été victime de vol. Une fois là-bas, il s’est présenté comme étant journaliste, et alors qu’il attendait en compagnie d’un groupe de citoyens, les agents de police sont venus vers eux et commencer à insulter tous les présents».

Il continue : «Le journaliste a pris son téléphone et a commencé à filmer la scène. Dès que l’un des agents s’est rendu compte, il l’a insulté et a insulté les journalistes, avant de confisquer son téléphone et de le ligoter».

«Le journaliste a ensuite été emmené vers une chambre loin des caméras de surveillance, où 3 agents de police l’ont violemment battus», avait-il noté.

Il a souligné que «le journaliste était détenu depuis la nuit du 17septembre, jusqu’à 6 heures du lendemain».

Le syndicat a indiqué que «cette agression se présente dans un temps où les violations des forces de l’ordre augmentent».

Sur les réseaux sociaux, les activistes en colère ont attaqué la police et ont demandé au ministre de l’Intérieur d’ouvrir une enquête sur l’affaire.

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