«Une banque gouvernementale égyptienne aurait financé la campagne de Trump en 2016», selon un rapport révélé par la CNN

Courrier arabe

La CNN a révélé les détails d’une enquête fédérale, en cours depuis des années, tentant de trouver le lien entre Donald Trump et une banque gouvernementale égyptienne ayant envoyé 10 millions de dollars comme dons à la campagne électorale de ce dernier, en 2016.

Le réseau informationnel américain rapporta, selon diverses sources proches de l’enquête, que «cette dernière avait duré plus de 3 ans, dans le but de prouver la contribution étrangère illégale dans le financement de la campagne électorale de Trump».

CNN indiqua avoir su auprès de plus de 10 sources, et aussi selon les notes inscrites dans les registres publics, y compris les documents du tribunal où furent mentionnés les propos recueillis par les témoins, lors de l’enquête menée par Miller et son équipe que «lors des dernières minutes de la campagne de Trump, en 2016, 10 millions de dollars lui furent envoyés, à travers une banque gouvernementale en Égypte», soulignant que «Miller avait suivi l’enquête pour plus de deux ans, sans pouvoir trouver suffisamment de preuves».

«Il n’est pas clair si les enquêteurs fédéraux ont pu obtenir une preuve concrète concernant les transactions effectuées depuis la banque égyptienne, mais de nombreuses sources affirment qu’ils disposent d’informations suffisantes pour porter l’affaire en justice», nota la CNN.

Elle précisa que «l’enquête fut initialement lancée, après que des informations reçues par les services de renseignements secrets, évoquèrent des mouvements suspects au niveau de flux d’argent durant les dernières minutes de la campagne de Trump».

«Ceci avait principalement poussé les enquêteurs à se demander si Trump était soutenu par une force étrangère ou si cette dernière lui avait remboursé des dettes?», ajouta la chaîne américaine.

Sur ce, CNN indiqua que «des procureurs américains avaient suggéré la consultation des registres financiers liés à Trump, afin que les enquêteurs puissent identifier d’éventuelles pistes servant les investigations».

Toutefois elle nota que «l’un des hauts conseillers de la campagne de Donald Trump, avait affirmé que l’actuel président des États-Unis n’avait pas reçu un seul sous de l’Égypte, au moment où le porte-parole du président égyptien avait refusé de commenter».

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