Une campagne humanitaire pour sauver les détenus politiques dans les prisons égyptiennes

Courrier arabe

L’organisation humanitaire internationale «Committee for justice» (CFJ) a inauguré une compagne pour sauver les détenus politiques dans les prisons égyptiennes, en particulier les personnes âgées et malades.

Lancée après la mort du président Mohamed Morsi, la compagne qui a pour titre «stoppez les assassinats dans les prisons égyptiennes», vise à exercer des pressions sur les autorités égyptiennes afin de mettre fin aux meurtres causés par la négligence dans les prisons du pays.

Lors d’un rapport publié sur son site officiel, la CFJ s’était adressée au Conseil des droits de l’Homme affilié aux Nations Unies, lui demandant «d’adopter la compagne, et d’intervenir en urgence pour trouver solution à la crise humanitaire en constante escalade».

Elle avait fait part de sa profonde inquiétude envers le sort des milliers de personnes détenues arbitrairement «qui sont en proie des politiques pré-organisées pour l’assassinat, à travers la négligence médicale, et surtout les détenus politiques, dont 900 personnes été mortes depuis 2013» signala le rapport.

L’organisation avait également dénombré les victimes exposées «au danger de la mort en prison», en tête, le président du parti «Pour une Égypte forte», «Abdel Mounim Abou el-Foutouh», l’ ex-président du «Club des juges d’Alexandrie», «Mahmoud al-Khediri», l’ex-ministre du développement local «Mohamed Ali Béchir», le leader du «Parti de la Liberté et de la Justice», «Mohamed al-Beltaji», ainsi que l’activiste «Ahmed Douma».

Ne s’arrêtant pas là, le CFJ mais affirme être en possession «d’informations archivées qui démontrent que Mohamed Morsi était victime d’un assassinat extrajudiciaires, à l’ombre des représailles qu’on lui infligea, tels que la prison individuelle, l’isolement du monde extérieur, la privation des médicaments, en plus de l’absence d’une enquête concernant les accusations qu’on lui avait attribué ainsi qu’à sa famille», résuma le rapport.

Notant que les fondations qui avaient dénoncé la mort soudaine du défunt Morsi, ont proclamé une enquête internationale sur les conditions de sa détention, et après que plusieurs rapports avaient affirmé que «la négligence des gardiens l’avait tué», les voix s’élèvent pour une enquête sur les conditions de détention dans les prisons égyptiennes et demandent à ce qu’on «sauve ceux qui peuvent encore être sauvés».

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