Vers une résolution avec Doha, Riyad face à l’opposition d’Abu-Dhabi et de Manama

Courrier arabe

Les Émirats arabes unis (EAU) et le Bahreïn se sont opposés aux efforts fournis par l’Arabie saoudite pour résoudre la crise du Golfe, qui les oppose au Qatar, depuis 2017.

Hier, mardi, le ministre saoudien des Affaires étrangères, «Fayçal ben Farhane», affirma, lors d’une conférence de presse, tenue suite à la fin du 40ème sommet du Conseil coopératif des États du Golfe (CCG), que l’Arabie saoudite était déterminée à trouver une solution à la crise diplomatique avec le Qatar, et nota: «Les négociations sont en cours, et les quatre pays soutiennent les efforts et insistent à ce que l’affaire soit loin des médias».

Le Bahreïn insiste sur la déclaration du 5 juin 2017

En réponse aux annonces saoudiennes, le ministre des Affaires étrangères Bahreïni, «Khaled ben Mohamed al-Khalifa», a affirmé qu’il était clair, à travers le sommet du CCG, que «le Qatar n’était pas sérieux au sujet de la résolution de la crise».

Il signala, selon un communiqué diffusé par le ministère bahreïni des affaires étrangères, qu’«envoyer constamment, quelqu’un à la place de son prince, influençait négativement le parcours de la résolution de la crise».

Le ministre ajouta: «Nous, les quatre États, sommes attachés à nos demandes légitimes (envers le Qatar), fondées sur les 6 principes convenus lors de la réunion du Caire, le 5 juin 2017», insistant sur le fait que la crise ne sera résolue que si le Qatar respectait les termes des quatre pays.

Les EAU rappellent les conflits en cours

À son tour, le ministre d’État émirati pour les Affaires étrangères, «Anouar Karkach», a commenté les propos du ministre saoudien, en signalant que «la crise avec la Qatar était toujours en cours».

Il nota, lors d’un tweet publié sur compte officiel, que toute crise avait une fin, et estima que la crise avec la Qatar ne pouvait se résoudre que si ses conflits avec les quatre autres pays se règlent.

Toutefois, il importe de noter que les peuples du Golfe espèrent la proche résolution d’une crise arbitraire et mensongère aux yeux de plusieurs, qui signalent que les accusations lancées au Qatar au sujet de son soutien aux groupes terroristes avaient été démentis par des rapports internationaux.

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