Voici les termes de l’accord de paix qu’Israël a signé avec les Émirats arabes unis et le Bahreïn

Courrier arabe

Mardi, le 15 septembre, les Emirats arabes unis (EAU), le Bahreïn et Israël avaient signé l’accord d’Abraham à la Maison-Blanche. Ce dernier s’est principalement basé sur l’établissement des relations diplomatiques et la collaboration dans plusieurs domaines entre l’Etat hébreu et les deux pays du Golfe.

Le président américain Donald Trump avait présidé la cérémonie de la signature, avec la présence du ministre des Affaires étrangères émirati, le cheikh Abdulah ben Zayed, celui du Bahreïn, Abdellatif al-Zayani, ainsi que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.

L’accord d’Abraham avait principalement indiqué que «les défis auxquels étaient confronté le Moyen-Orient ne pouvaient être résolus que par la collaboration», et signala que «les deux parties étaient déterminées à établir une paix durable, à maintenir la stabilité et à encourager la prospérité de leur pays».

Les termes de l’accord signé entre les EAU et Israël

Après la signature de l’accord d’Abhram, les EAU et Israël ont signé un accord de paix et dans ce qui suit, la rédaction de Courrier arabe présente un résumé des clauses qui le composaient ;

  • Établir la paix et les relations diplomatiques et la normalisation des relations bilatérales.
  • Les deux parties prendront la charte des Nations unies et les lois internationales comme guide pour gérer les relations et chaque partie reconnait l’autre, respecte se souveraineté et son droit à vivre en paix et en sécurité. Aussi, les deux parties développeront des relations amicales entre les Etats et les peuples et résoudront les conflits pacifiquement.
  • Établir des ambassades et des consuls et envoyer des ambassadeurs dès la signature de l’accord.
  • Les deux parties donneront une importance à la collaboration et à la coordination dans les domaines de la paix et s’engageront à prendre les mesures nécessaires pour empêcher toute activité terroriste contre l’autre partie.
  • Dans le but de promouvoir la paix et la stabilité, les deux parties signeront des conventions de collaboration dans les domaines suivants ; l’investissement et le financement, l’aviation civile, le tourisme, l’invention et les relations commerciales, la science, la technologie et l’utilisation pacifique de l’espace, l’environnement, la communication, le soin et la santé, l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’eau, l’énergie, arrangement maritime, et collaboration juridique.
  • Renforcer la culture de la cohabitation entre les peuples, et mettre en place des programmes pour favoriser la rencontre des deux peuples, et encourager le dialogue religieux, et l’échange culturel. Ainsi, les deux parties travailleront à lutter contre la haine, la division et le terrorisme.
  • Les deux parties devront être prêtes à rejoindre les États-Unis pour développer et lancer un agenda stratégique pour le Moyen-Orient, dans le but d’élargir les relations diplomatique, commerciales, et autres types de collaborations régionales.
  • Cet accord n’affectera pas les droits et les engagements que les deux parties doivent tenir concernant la charte des Nations unies.
  • Chaque partie s’engage à respecter les clauses de l’accord et à fermer l’œil sur le non engagement de l’autre partie et s’engage à ne pas signer d’autres accords compromettant celui-ci.
  • L’accord entrera en application, aussitôt qu’il sera paraphé par les deux parties.
  • Les litiges qui résulteront de l’application de l’accord seront résolus par les négociations et tout conflit qui n’est pas résolu par les négociations se transfère vers la jurisprudence.
  • Dès sa signature, l’accord sera transféré au secrétaire général des Nations unies, qui se chargera de l’enregistrer conformément aux termes de l’article 103 de la charte des Nations unies.

Aussi, selon l’accord, «les deux parties s’engageront à établir des négociations pour tenter de résoudre la crise israélo-palestinienne, tenant compte des besoins légitimes des deux populations».

Pour les analystes, l’accord donne impression que «les deux gouvernements cherchent à établir une vision d’un Moyen-Orient stable, pacifique et prospère pour tous les pays et les peuples de la région», mais ils affirment qu’«il faudra voir l’application de l’accord pour emmètre des hypothèses».

Sur ce, il importe de signaler que le Bahreïn n’était pas concerné par cet accord. Les sources expliquent que «Manama avait tardé à annoncer la normalisation de ses relations avec Israël, et que faute de temps, l’accord n’avait pas pu être modifié».

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