Washington menace d’utiliser la loi César contre les Émirats arabes unis

Courrier arabe

Les États-Unis ont menacé d’utiliser la loi César contre les Émirats arabes unis (EAU), à cause des relations que cette dernière entreprend avec le régime syrien de Bachar al-Assad.

Lors d’une conférence de presse, tenue mercredi, à l’occasion de l’entrée en application de la loi César, le représentant spécial des États-Unis pour l’engagement en Syrie, James Franklin Jeffrey, s’est dit mécontent des mesures entreprises par le gouvernement émirati, dans le but de relancer les relations entre Damas et Abu Dhabi.

Pour lui, «le fait que le gouvernement émirati ait ré-ouvert son ambassade à Damas, et la visite organisée récemment en Syrie par le comité émirati témoignent des liaisons que les EAU entretiennent avec le régime de Bachar al-Assad».

«Les EAU savent que nous refusons catégoriquement le fait que des pays entreprennent de telles initiatives… Nous avions clairement signalé que c’était une mauvaise idée», avait-il déclaré, estimant «qu’un tel acte allait à l’encontre de la loi 2254, imposée par le Conseil de sécurité internationale dans le but de mettre fin au conflit qui embarrasse la région».

Suite à ses faits, Jeffrey signala : «Tous ceux qui pratiquent des activités économiques incluses dans les termes de la loi César, seront ciblés, qu’ils soient aux EAU ou dans d’autres pays», menaçant d’utiliser la loi César contre les EAU.

Rappelons que les États-Unis avaient annoncé l’entrée en application de la loi César, mercredi 17 juin 2020, expliquant qu’elle consistait à imposer des sanctions à plus de 39 personnalités et entités liées aux autorités en Syrie, et dont l’actuel président syrien Bachar al-Assad et sa femme Asma sont en tête.

Le catalogue de mesures punitives américaines se chargera également de priver le régime syrien des revenus et des soutiens dont il bénéficie depuis 2011, et ce à cause des crimes qu’il a commis contre les civils.

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