Le président tunisien Kaïs Saïed a évoqué, mercredi, avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden, les préparatifs en cours pour la tenue du référendum prévu le 25 juillet 2022.
C’est ce qui ressort d’un communiqué succinct rendu public par la Présidence de la République tunisienne, dont l’Agence Anadolu a obtenu copie.
« La rencontre a porté sur les préparatifs en cours pour la tenue du référendum à la date prévue, afin de permettre au peuple de se prononcer librement et d’avoir le dernier mot loin de toutes les tentatives désespérées de l’induire en erreur ou de déformer les vérités », indique le communiqué.
Kaïs Saïed avait reçu lundi le projet de la nouvelle Constitution des mains de Sadok Belaïd, président du « Comité consultatif pour la nouvelle République », chargé de la rédaction de la nouvelle Constitution.
Les séances du « Dialogue national », initié par le président Kaïs Saïed, en prélude à l’organisation d’un référendum sur la nouvelle Constitution, le 25 juillet prochain, ont démarré, à Dar Dhiafa à Carthage, le 4 juin courant, en vue de sortir le pays de sa crise politique.
La Tunisie souffre, depuis le 25 juillet dernier, d’une crise politique aiguë, lorsque le président Saïed avait imposé des « mesures d’exception », en limogeant le Chef du gouvernement, en suspendant les activités du Parlement avant de le dissoudre le 30 mars 2022, et en légiférant par voie de décrets.
Nombre de forces politiques et de la société civile ont rejeté ces mesures, qu’elles considèrent comme étant un « coup d’Etat contre la Constitution », tandis que d’autres estiment qu’il s’agit d’une « restauration du processus de la Révolution de 2011 », qui avait fait chuter l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali.
