Pour la première fois depuis le lancement de son offensive le 5 avril dernier contre la capitale Tripoli, le général libyen à la retraite Khalifa Haftar a manifesté son désir de s’asseoir à la table d’un dialogue national ouvert.
Dans une déclaration publiée jeudi par son bureau d’information ayant précédé la réunion des Nations Unies autour de la Libye, Hafter a déclaré: « En fin de compte, il est indispensable d’engager un dialogue national ouvert pour préserver l’intégrité du territoire libyen ».
Il a ajouté: « le processus démocratique auquel aspire le peuple libyen a toujours été entravé par des groupes terroristes et des milices armées qui dominent la prise des décisions sécuritaires et économiques dans la capitale Tripoli ».
Le communiqué a affirmé: « la tenue des élections est impossible avant le démantèlement de ces groupes armés », ajoutant que le dialogue qui pourrait garantir l’unification des institutions de l’État n’aura pas de place tant que des groupes terroristes et des milices gardent le contrôle sur Tripoli ».
De son côté, le président du conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale, Fayez Al-Sarraj a dénoncé lors de son discours aux Nations Unis l’ingérence des États étrangers tels que les Émirats arabes unis, la France et l’Égypte dans la Libye, accusant Haftar d’être « un criminel assoiffé de sang ».