L’ancien chef des renseignements saoudiens accuse ben Salmane de vouloir reproduire le scénario de Khashoggi avec sa fille

Courrier arabe

Un journal canadien a déclaré que «l’ancien chef des renseignements saoudiens, Saad al-Jabri, avait porté plainte contre Mohammed ben Salmane, l’accusant d’avoir tenté d’attirer sa fille vers l’ambassade saoudienne à Istanbul, où Jamal Khashoggi fut assassiné».

Le journal Toronto Star a signalé qu’al-Jabri avait déposé la plainte à Washington, accusant les autorités saoudiennes d’avoir tenté d’attirer sa fille au consulat saoudien à Istanbul, où Jamal Khashoggi fut assassiné».

Le texte de la plainte indiqua : «Si les accusations semblent imaginaires, c’est car il est difficile de comprendre les profondeurs de la corruption de l’accusé Mohammed ben Salmane et des hommes chargés d’exécuter ses ordres».

«Les agents de ben Salmane ont tenté d’attirer ma fille, qui vit à Istanbul depuis septembre 2018, vers le consulat saoudien», avait-il ajouté, expliquant que «l’un des assistants de ben Salmane avait tenté de mettre la pression à son mari Salem al-Mezini, qui était en Arabie saoudite, pour l’obliger d’aller à l’ambassade à Istanbul, de renouveler son passeport et de retourner au royaume».

Le mois dernier, le journal américain, Wall Street Journal, avait annoncé que la compagnie Tahakom Investments (affiliée au Fonds souverain de trésorerie d’Arabie saoudite) avait porté plainte auprès d’un tribunal canadien, contre Saad al-Jabri, l’accusant de corruption et de détournement de fonds estimés à plusieurs milliers de dollars.

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