Un responsable libyen affirma que le Maroc se préparait à accueillir des négociations que les parties libyennes prévoient d’engager dans le but de résoudre la crise du pays, alors que plusieurs invalides des anciens combattants pour Haftar ont été interpellés pour avoir proclamé leurs droits, à Benghazi.
Un responsable au Haut conseil d’Etat libyen, tenu à rester anonyme, affirma au journal arabe, al-Quds al-Araby, «Des réunions sont prévues, entre des comités représentants le Gouvernement d’union nationale GNA et le parlement de Tobrouk, pour discuter les dossiers de la crise libyenne», signalant que «les rencontres seront au Maroc, et dans d’autres régions (sans plus de précision)».
Il signala également que «le Maroc pouvait plus tard être le lieu où le président du Conseil de l’Etat libyen, Khaled al-Mechri, s’entretiendra avec le président de la chambre des représentants du parlement de Tobrouk, Saleh Aguilah, dès que les comités termineront leurs discussions».
Des invalides arrêtés à Benghazi, pour avoir proclamer leurs droits
Par ailleurs, des sources privées ont affirmé à la chaîne Libya al-Ahrar, que «plusieurs invalides blessés alors qu’ils combattaient dans les rangs des milices du général à la retraite Khalifa Haftar furent interpellés à Benghazi».
«Ils furent emmenés vers une destination inconnue, à l’ombre des protestations qu’ils avaient déclenché pour proclamer leurs droits et leurs salaires», raconta les sources.
Elles ont également signalé que «face à cette situation, les proches des invalides ont appelé à une protestation, demandant que leurs enfants soient libérés».
Notons que la population en Libye traverse dernièrement une crise sans antécédent, à l’ombre de la propagation alarmante du coronavirus, du manque d’eau, des pannes électriques et aussi de la pénurie de l’argent liquide.
