En Libye, le procureur militaire général a lancé, hier, un mandat d’arrêt contre le général à la retraite Khalifa Haftar, ainsi que trois autres chefs militaires sous ses ordres, à l’ombre d’opération d’enlèvement et d’assassinat de civils.
Le bureau du procureur militaire général, affilié au Gouvernement d’union nationale (GNA) a noté, dans un communiqué publié sur la page officielle de l’opération «Borkan al-Ghadab» (volcan de la colère): «Nous lançons un mandat d’arrêt contre «Khalifa Haftar» «Aoun al-Farjani» (colonel à la retraite), «Abderrazak al-Nadouri» (colonel à la retraite), et «al-Charef Messaoud Daou» (colonel à la retraite)».
Il expliqua que l’ordre a été donné «à l’ombre des plaintes déposées par la victime «Houssam Abou Ajila», suite à l’enlèvement et l’assassinat de «Abou Ajila Ali Mohammed», «Mohannad Abou Ajila» «Hamza» et «Amar», ainsi que l’enlèvement et la maltraitance d’une quatrième personne «Houssam Abou Ajila», dans la région d’«al-Sebia», au sud de la capitale Tripoli, le 24 septembre dernier, par un groupe de mercenaires russes, dirigé par les personnes citées précédemment».
Notons dans ce contexte, que les autorités libyennes accusent les Émirats arabes unis (EAU) d’engager des mercenaires russes, pour combattre aux rangs des milices de Khalifa Haftar, les soutenant également avec des drones, des blindés et des armes modernes.
Et archivant une longue série de violations, commises par les EAU depuis 2014, contre la loi d’interdiction d’arme imposée en Libye depuis 2011, le GNA a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies, proclamant que des mesures soient prises en urgence, et que des sanctions sévères soient imposées sans discussion.