Le centre informationnel de l’opération «Borkane al-Ghadab» (volcan de la colère) affiliée au Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) a déclaré que des avions militaires étrangers, appuyant les milices du général à la retraite Khalifa Haftar avait bombardé un camp militaire dans la ville de «Syrte», située à l’est de la Libye.
Le centre ajouta, dans un communiqué publié sur sa page officielle, que «les avions –dont l’identité n’a pas été précisée- avaient bombardé le camp des forces de protection de la ville de Syrte (fidèles au GNA)», notant que «le bilan provisoire de l’attaque était un mort et trois blessés».
Il est à signaler que ce n’est pas la première fois où les forces de protection de Syrte sont attaquées par des avions inconnus, il y’a quelques jours, leurs positions avaient été ciblées par des avions du côté de Khalifa Haftar dans les zones de «Boukrine» et «Ouadi Jaref» à l’est de «Misurata».
Toutefois, cette attaque ne pouvait pas tomber plus mal, car elle a avorté les efforts des Nations Unies, qui se battent depuis plusieurs semaines à organiser un dialogue réunissant les parties libyennes en conflit, afin de pouvoir trouver un plan qui garantira la résolution de la crise du pays.
À presque cinq mois du lancement de l’offensive armée contre Tripoli, le général libyen à la retraite refuse de négocier avec le GNA qu’il considère comme «organisation terroriste», bien qu’il ne fait que cumuler les échecs sans pour autant parvenir à percer la défense des forces du GNA, ou à marquer une avancée sur terrain.
Pour l’heure, les analystes estiment que la paix dans le riche pays pétrolier ne sera pas pour bientôt, notamment avec les graves infractions commises par les pays étrangers, qui approvisionnent Khalifa Haftar en armes et en soldats, sous le silence des Nations Unies et du Conseil de sécurité.
