Le procureur général soudanais a insisté sur le jugement de tous les responsables de la tentative du coup d’État, parlant de condamnation à mort et de prison perpétuelle.
Lors d’un communiqué publié mardi, par l’Agence de presse soudanaise, «Sona», le procureur général, «Taj al-Sir Ali al-Jaber», a dénoncé la tentative du coup d’État, la qualifiant de «crime de rébellion dans toutes ses faces». Il insista sur l’importance de présenter les personnes impliquées rapidement au tribunal et à lever leur immunité.
"Les forces armées s'efforcent de sécuriser les rues et les quartiers de la capitale #Khartoum, après l'insurrection de certains insurgés" déclare le ministre soudanais de l'Information.#Soudan pic.twitter.com/OG1edsPuwS
— Courrier Arabe (@courrierarabe) January 14, 2020
Le procureur proclame l’application de la loi
Le procureur général appela à l’application des lois et signala que l’article 56, de la loi de la sécurité nationale soudanaise de 2010, imposait la peine de mort ou de la prison perpétuelle, «à toute personne complotant avec un membre ou plusieurs autres membres pour une rébellion, la déclenchant, y participant ou en étant à l’origine».
Il signale que la loi cible également «toute personne assistant à quiconque rébellion, sans rien faire pour l’en empêcher», et aussi « toute personne qui soit informée des faits ou ait une raison la poussant à croire à la préparation d’une rébellion, ou à un complot contre le régime constitutionnel, sans les dénoncer».
Réparation du dispositif des services de renseignement
«Taj al-Sir Ali al-Jaber» a notamment souligné que «les lacunes du système des services de renseignement devaient être prises en considération», et demanda à ce que des enquêtes soient menées, pour cerner les coulisses des faits.
Il insista sur le fait que «le pays a besoin d’un dispositif, qui protège sa sécurité, non pas d’une instance pour tyranniser les citoyens et déstabiliser son ordre».
Rappelons sur ce, que mercredi, le président du Conseil souverain soudanais, «Abdel Fatah al-Borhan», avait annoncé la fin de la rébellion, et la neutralisation de toutes ses forces, affirmant que l’Armée nationale ne permettra jamais à aucun coup d’État, qui complote contre la révolution et le peuple, de voir le jour.
