Dans un communiqué diffusé lundi, l’Union Européenne a invité à un cessez-le-feu en Libye et mis en garde contre les conséquences désastreuses sur la paix mondiale suite au déclenchement éventuel d’une attaque pour la prise de Tripoli par les milices du général à la retraite Khalifa Haftar.
Cet appel au cessez-le-feu intervient après la décision prise par les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union à Bruxelles, en présence du Président du Conseil National Libyen dans le cadre d’une tournée Européenne.
Cette même instance internationale a demandé aux protagonistes de la crise libyenne d’observer un cessez-le-feu immédiat, d’arrêter les hostilités et de collaborer avec les instances de l’ONU pour mettre fin à ces opérations militaires meurtrières.
Tous les pays de l’Union confirment que les attaques sauvages et destructrices sur les populations et leur habitation est un crime de guerre et invite au jugement des responsables et auteurs de ces crimes.
Le 4 avril 2019, le général à la retraite Hafter a annoncé le déclenchement de l’opération militaire pour prendre Tripoli, tandis que le Gouvernement de l’union nationale(GNA) reconnue par la communauté internationale a annoncé le lancement de l’opération « le volcan de la colère » pour stopper toutes agressions sur la capitale.
Dans des rapports de l’ONU, on confirme la mort de 432 personnes, parmi elles 23 civils au moins et l’exode de plus de 5000 personnes à cause des combats qui font rage.
La veille du ramadan, l’ONU invite à une trêve humanitaire, appel ignoré par Haftar, bien que ces forces n’arrivent pas à franchir les lignes de défense érigées au sud de Tripoli.
