L’observatoire yéménite des droits de l’homme a annoncé, jeudi, la mort de deux civils dans l’explosion d’une mine terrestre à d’Al-Jawf, dans le nord du pays.
L’Observatoire yéménite des mines terrestres (organisation non gouvernementale chargée de documenter les incidents relatifs aux victimes de mines terrestres et les restes d’armes à sous-munitions) a déclaré dans un communiqué examiné par l’Agence Anadolu, que « deux civils ont été tués à la suite de l’explosion d’une mine à leur passage de la région d’Anbara du gouvernorat d’Al-Jawf », sans donner de plus amples détails.
Selon un deuxième communiqué, l’Observatoire a annoncé que cinq civils, dont deux enfants, ont été blessés à la suite de l’explosion de munitions et des restes d’armes dans les gouvernorats d’al-Hodeidah (ouest) et d’al-Bayda (centre).
L’Observatoire n’a pas encore annoncé le responsable de ces incidents. Alors que le gouvernement yéménite n’a émis aucun commentaire officiel à ce sujet jusqu’à 13h30 (GMT).
Selon des déclarations antérieures de responsables yéménites, le nombre de mines posées dans le pays a dépassé les deux millions.
Le gouvernement yéménite et le groupe Houthi partagent le contrôle de la province pétrolière de Marib, où des affrontements ont lieu entre les deux parties depuis des années.
Le Yémen connaît, depuis sept ans, une guerre continue entre les forces pro-gouvernementales soutenues par une coalition militaire arabe dirigée par l’Arabie saoudite et les Houthis soutenus par l’Iran, qui contrôlent plusieurs gouvernorats, dont la capitale, Sanaa, depuis septembre 2014.
Jusqu’à fin 2021, la guerre au Yémen a fait, directement et indirectement, plus de 377 000 morts, selon les Nations unies.
