Égypte: Al-Sissi hanté par le massacre de la place Rabia-El-Adaouïa

Courrier arabe

Le massacre de la place Rabia-El-Adaouïa, le massacre le plus sanguinaire de l’histoire de l’Égypte ne cesse de hanter le président Abdel Fatah al-Sissi. Il parle amèrement de lui de temps à autre, bien que sept ans se soient déjà écoulées, et malgré le fait que les coupables ne soient jamais punis.

La toute dernière déclaration du président al-Sissi à ce sujet s’est présentée mercredi, lors d’une cérémonie tenue à l’occasion de la fin des travaux organisés au canal de Suez, au moment où le président du comité de l’architecture au sein des forces armées égyptiennes, le général Ihab al-Far, présentait des déclarations sur les travaux du comité.

Le général parla de la contribution du comité à la construction de plusieurs poùù

µP/MDans ce contexte, il importe de rappeler qu’après le coup d’État du 3 juillet 2013, qu’al-Sissi a mené contre le président à l’époque Mohamed Morsi, plusieurs centaines d’Égyptiens proclamant le retour de leur président, élu démocratiquement, ont tenu un sit-in, dans la place Rabia-El-Adaouïa. Après une occupation de six semaines, les autorités ont demandé aux protestants de quitter les lieux, mais personne n’avait pris l’avertissement au sérieux. Le14 août 2013, les autorités interviennent pour les disperser de force, et jusqu’au16 août, les violations se poursuivent, coutant la vie à plus de 2 600 morts, selon les affirmations des Frères musulmans et de l’Alliance anti-coup d’État, et marquant le pire massacre commis contre le peuple égyptien dans l’histoire moderne.+°Dans ce contexte, il importe de rappeler qu’après le coup d’État du 3 juillet 2013, qu’al-Sissi a mené contre le président à l’époque Mohamed Morsi, plusieurs centaines d’Égyptiens proclamant le retour de leur président, élu démocratiquement, ont tenu un sit-in, dans la place Rabia-El-Adaouïa.

Après une occupation de six semaines, les autorités ont demandé aux protestants de quitter les lieux, mais personne n’avait pris l’avertissement au sérieux. Le 14 août 2013, les autorités interviennent pour les disperser de force, et jusqu’au 16 août, les violations se poursuivent, coûtant la vie à plus de 2600 morts, selon les affirmations des Frères musulmans et de l’Alliance anti-coup d’État, confirmées ultérieurement par Amnesty International et Human Rights Watch, et marquant le pire massacre commis contre le peuple égyptien dans l’histoire moderne.

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