La Jordanie collabore avec le régime d’al-Assad, sous les regards perplexes du monde  

Courrier arabe

Le régime syrien de Bachar al-Assad a conclu, jeudi, un accord avec le gouvernement jordanien, pour renforcer la collaboration économique et augmenter le taux de l’échange commercial. Une initiative qui marque l’évolution de la normalisation des relations entre les deux pays, se présentant quelques jours après la visite du comité libyen de Tobrouk.

La page officielle de la présidence du conseil ministériel en Syrie a noté, jeudi, que le ministre de l’Économie et du Commerce étranger, Mohamad Samir al-Khalil, avait rencontré à Damas, le ministre de l’Industrie et du Commerce jordanien, Tarik al-Hamoudi.

 

Elle signala que les deux responsables avaient discuté «le renforcement de la collaboration des deux pays, dans le domaine du commerce, des marchandises, de l’agriculture, du transport et des ressources».

Les Jordaniens semblent confiants

De son côté, l’agence de presse jordanienne, Batraa, a rapporté jeudi: «Cette visite permettra au ministre jordanien et à son homologue syrien de suivre les dossiers des équipes techniques concernées, qui impliquent le commerce des marchandises, l’agriculture et le transport des ressources maritimes», signalant qu’ils travailleront également pour minimiser les obstacles, afin de lever le niveau des relations bilatérales.

Par ailleurs, les deux parties ont évoqué «l’importance de renforcer leurs liens», indiquant que développer et renforcer les collaborations, ainsi que discuter le futur des relations économiques et les moyens pour les développer permettra aux deux pays de construire une coopération solide.

Rappelant que cette initiative se présente seulement quelques jours après la visite entreprise par le comité libyen de Tobrouk, allié au général à la retraite Khalifa Haftar, et qui avait aussi annoncé «la formation de collaborations très prochainement avec Damas, sur plusieurs niveaux».

Toutefois, les observateurs qui dénoncent la collaboration avec un régime tyran et sanguinaire, appellent les gouvernements concernés à «réviser leurs décisions et à couper toute relation avec al-Assad, le bourreau sanguinaire, qui a réduit son pays en ruines et en sandres», les prévenant des redoutables conséquences que pourrai avoir leurs alliances et les mettant en garde contre les métastases de la complicité avec le diable.

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