Au Parlement européen, 52 députés, de différentes appartenances politiques, ont critiqué le traitement «inhumain» des détenus politiques au Bahreïn.
Les députés, qui ont appelé les autorités bahreïnies à permettre aux détenus de bénéficier de traitements médicaux, ont affirmé que «la santé de certaines personnes en détentions s’est détériorée grièvement».
Ils ont également appelé l’Union européenne à mettre des pressions sur le Bahreïn, afin de sanctionner les officiers du ministère de l’Intérieur, «qui sont tous impliqués dans des affaires de torture et de violation contre les détenus» avaient-ils noté.
Ces demandes se sont présentées dans une lettre, envoyée à «Michelle Cervoni» la présidente du comité européen au Bahreïn, à Oman et en Arabie saoudite.
Toutefois, il importe de signaler que depuis le soulèvement populaire, qui s’était lancé en 2011, suite à la contagion du printemps arabe à l’image de la Tunisie et de l’Égypte, le royaume, qui abrite la cinquième flotte américaine au Golfe, no tolère gère d’opposition, et neutralise toute tentation d’insurrection avec la plus violente des repressions au monde.
