Expert en armement, hostile envers l’Iran et impliqué dans l’affaire Khashoggi, voici le nouveau ministre saoudien des Affaires étrangères

Le roi saoudien «Salmane ben Abdelaziz» a nommé, hier mercredi, le prince «Fayçal ben Farhan» au poste de ministre des Affaires étrangères, un homme dont les rapports affirment l’expertise dans l’armement, l’hostilité envers l’Iran, et l’implication dans l’affaire Khashoggi.

Selon le journal allemand «Der Tagesspiegel», le prince saoudien Fayçal ben Farhan (45 ans), serait très proche du prince héritier Mohamed ben Salmane, et affiche 15 ans d’expérience dans le domaine de l’armement.

Le journal indique que le prince était le haut consultant à l’ambassade saoudienne à Washington, avant d’être nommé ambassadeur de l’Arabie saoudite en Allemagne en février dernier, et souligne qu’il avait été membre du conseil administratif de la compagnie saoudienne de l’industrie militaire.

À l’ombre de la crise du Golfe, des tensions alarmantes avec l’Iran, et de la guerre désastreuse que mène le royaume au Yémen, le nouveau ministre saoudien des Affaires étrangères, appelé par les médias de son pays «le diplomate des crises», est connu pour ses déclarations venimeuses envers l’Iran, et sa position défiante abordée au sujet de la crise du Golfe.

Implication dans l’affaire Khashoggi

Par ailleurs, des sources racontent que le nouveau ministre avait des liens dans le meurtre de «Jamal Khashoggi», signalant qu’«il y’a huit mois, des organisations non gouvernementales actives à Berlin, avaient parlé de mouvements populaires, visant à empêcher la nomination du prince Fayçal comme ambassadeur du royaume en Allemagne, à cause de son implication dans l’affaire Khashoggi».

Expliquant qu’«il était chargé d’attirer Jamal Khashoggi, au consulat de son pays, à Istanbul, au moment où il occupait le poste de haut consultant à l’ambassade de son pays, aux États-Unis», les sources notent que le prince Fayçal n’était apprécié par les Allemands, qui proclamaient des enquêtes et des jugements à son égard.

Dans ce contexte, rappelons que l’Arabie saoudite est sous les feux des critiques, à cause de son registre pathétique des droits de l’homme, notamment à l’ombre de la guerre menée au Yémen, et de l’affaire Khashoggi, qui affecta les relations saoudiennes avec l’occident, et a déforma l’image du prince héritier saoudien, accusé par plusieurs rapport, d’avoir donné l’ordre de l’assassinat.

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