Interceptée alors que Haftar attendait sa livraison, l’Italie incinère la drogue du régime syrien

Courrier arabe

Les autorités italiennes ont annoncé avoir incinéré une importante quantité de drogue, qu’elles avaient saisies, avant plusieurs mois, signalant à l’époque que «la drogue appartenait au régime syrien et qu’elle destinée à Khalifa Haftar en Libye».

Un rapport réalisé par la chaîne britannique, BBC, a signalé que «la drogue venait du port syrien de Lattaquié et se dirigeait vers celui de Benghazi en Libye», signalant que «la cargaison était passée par l’Italie, où les autorités l’avaient saisie».

«14 tonnes de drogue, estimées à 1 milliard d’euros, furet saisies», nota la BBC, qui indiqua que «la cargaison appartenait à Samer al-Assad, l’oncle du président du régime syrien, Bachar al-Assad, et qu’elle était destinée à être livrée à Khalifa Haftar, en Libye».

«La drogue de type Captagon, était stockée dans trois conteneurs et couverte des roues métalliques et de tubes réservés à l’utilisation industrielle», nota la chaîne.

Elle souligna : «Bien que le Captagon soit régulièrement associé à l’organisation de l’Etat islamique, les autorités italiennes affirment que cette cargaison appartient au régime syrien».

Des syriennes témoignent  

Par ailleurs, le journal Arabi 21 a indiqué, selon des sources locales au port de Lattaquié, affirmèrent que «la cargaison de Captagon appartenait au régime syrien, et que ce dernier avait tenté de l’envoyer vers le port libyen de Benghazi, en passant par l’Italie».

Les sources racontèrent que «la matière était produite par Kamal al-Assad, un des proche de Bachar» et signalèrent que «plusieurs régions de la Syrie étaient exploitées pour cette production».

«La majorité des usines se trouvent sur les zones frontalières, la production est ensuite envoyée à Alep où se trouve l’usine de l’emballage, qui l’envoie à son tour au port de Lattaquié, pour qu’elle soit exportée vers l’étranger », avait-elle précisé.

Il est à noter que le Captagon, un médicament psychotrope utilisé comme produit dopant. Surnommé «la drogue de Daech» ou «la potion magique des djihadistes», il est utilisé par différentes catégories, notamment par les combattants qui voient en lui un moyen de lutter contre la faiblesse, la peur et la faim.

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