«Le raid israélien a ciblé des positions iraniennes, en Syrie», affirment des rapports

L’Observatoire syrien des droits de l’homme, a signalé que «le bombardement israélien, mené depuis le Liban, avait visé un centre de recherche scientifique appartenant aux milices iraniennes alliées du régime de Bachar al-Assad».

«Le raid a détruit des positions réservées à la fabrication des missiles à petite et à moyenne portée, appartenant aux milices iraniennes, dans le Rif Misyaf», nota un rapport établi par l’Observatoire.

Il affirma que «6 personnes, avaient été tuées lors du bombardement», affirmant qu’«aucune d’entre elles n’était syrienne».

«Les informations disponibles jusque-là ne précisent pas si les victimes faisaient partie des Gardiens de la révolution iraniennes ou si elles étaient des milices alliées à l’Iran», avait-il ajouté, en remettant en question les rapports qui signalèrent que toutes les victimes de l’explosion étaient syriennes.

Le raid ciblait la présence iranienne en Syrie

Pour apporter plus d’explications sur la situation, le dirigeant de l’opposition syrienne, le colonel Fateh Hassoun a précisé que «le centre ciblé contenait plusieurs immeubles, des ateliers de travail, et des entrepôts contrôlés par des spécialistes iraniens».

Il affirma que tout était installé sous terre et indiqua qu’un simple raid aérien n’avait aucun impact sur les structures».

Hassoun ajouta : «Le centre stockait des produits chimiques et travaillait à développer des têtes de missiles iraniens», et affirma : «Nous avons aussi des informations prouvant qu’il fut utilisé pour fabriquer des missiles iraniens livrés plus tard au Hezbollah».

Il indique toutefois : «Il semble que le raid fut mené, avec le consentement russe, qui cherche à diminuer l’influence iranienne en Syrie», précisant que «l’attaque n’était pas la première de son genre».

Il est à noter que «plusieurs rapports médiatiques avaient affirmé que le régime syrien était soutenu par l’Iran», prouvant à nombreuses fois, que «des milices iraniennes se trouvaient en Syrie et combattaient l’opposition».

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