La planque d’al-Qahtani révélée par un responsable saoudien

Courrier arabe

L’ambassadeur saoudien au Royaume-Uni, le prince «Khaled ben Bandar» a parlé, pour la première fois, de l’endroit où se tenaient les enquêtes avec l’ancien consultant de la cour royale saoudienne «Saoud al-Qahtani», accusé par le procureur saoudien «d’implication directe dans le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi».

À l’occasion de sa participation à un congrès organisé à Westminster par «Royal United», l’un des pionniers des centres de recherche britanniques, dans le domaine de la défense et de la sécurité internationale, l’ambassadeur a déclaré que les enquêtes avec al-Qahtani se tenaient dans son domicile, en signalant «qu’aucune preuve affirmant son implication dans l’affaire Khashoggi n’a été trouvée».

Lors d’une vidéo diffusée jeudi, par les médias, le prince Khaled nota également que la Turquie refusait de collaborer avec son pays, «concernant le partage de preuves, spécialement celles qui culpabilisent al-Qahtani du meurtre de Khashoggi».

Al-Qahtani attire l’attention médiatique

Janvier dernier, le journal américain «The Washington Post» s’était posé des questions sur l’endroit ou pouvait être al-Qahtani, rapportant «qu’il a été vu à Djeddah, par plusieurs habitants, et dans les bureaux de la cour royale à Riyadh, selon une source travaillant au gouvernement saoudien».

Et pour plusieurs mois, les médias occidentaux ont enchaîné la divulgation d’informations, au sujet de Saoud al-Qahtani, parlant des postes sensibles qu’il occupe toujours, et affirmant que sa destitution, par le prince héritier, était mensongère.

Toutefois, il convient de rappeler que le 5 décembre 2018, les autorités turques avaient lancé un mandat d’arrêt contre Saoud al-Qahtani et Ahmed Issiri, l’ancien vice-président des services de renseignement saoudiens, comme suspects principaux dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, assassiné au consulat de son pays, à Istanbul.

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