L’affaire Khashoggi pousse les Américains à refuser d’entraîner les renseignements secrets saoudiens

Courrier arabe

Le journal américain «The Washington Post» a révélé, aujourd’hui vendredi, que les États-Unis ont refusé d’entraîner les services de renseignements secrets saoudiens, à cause de l’affaire du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

Le journal indiqua que «le ministère américain des Affaires étrangères avait, récemment, refusé une proposition saoudienne, pour entraîner le dispositif saoudien des services de renseignements secrets, dont le sous-chef était l’un des suspects dans le meurtre de Khashoggi».

Il expliqua que «les Américains avaient refusé la proposition, car ils redoutaient l’exécution d’opérations secrètes, extra-judiciaires».

Les Américains redoutent un Khashoggi sur leurs terres

Le journal américain signala, lors d’un rapport rédigé par l’écrivain «David Egnatios», que les États-Unis avait refusé la proposition saoudienne, car cette dernière n’a pas garantie, qu’aucune opération extrajudiciaire similaire à l’affaire de Khashoggi, ne se produise sur le sol américain.

Tout cela se présente en rappelant qu’en avril dernier, la direction américaine avait interdit 16 responsables saoudiens d’entrer aux États-Unis, et avait gelé en novembre dernier, les comptes de 17 autres.

Des sanctions imposées au nom de «la loi Magnitski», qui autorise les autorités à entreprendre les mesures adéquates, à l’encontre de tous ceux, qui sont suspects de violations contre les droits de l’homme.

La liste des responsables concernée, mentionne le nom de «Saoud al-Qahtani», l’ancien conseiller du prince héritier saoudien «Mohamed ben Salmane», ainsi que le nom du consul saoudien général à Istanbul «Mohemed al-Oteybi».

Il est à rappeler que Khashoggi a été tué par un commando saoudien le 2 octobre 2018 à l’intérieur du consulat saoudien à Istanbul. Un crime dont plusieurs hauts responsables saoudiens sont accusés, et sans que l’affaire ne soit tirée au claire, l’opinion publique mondiale, toujours secouée, ne cesse d’exiger la traduction en justice des assassins.

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