Le Liban au bord de la crise politique et économique

La mort d’un manifestant près de Beyrouth et les propos télévisés du président Michel Aoun ont accru la colère des Libanais. Le risque d’un effondrement financier rend pourtant indispensable la nomination rapide d’un gouvernement qui ait la confiance de la population.

La tension est montée d’un cran au Liban. Un premier manifestant, Alaa Abou Fakhr, a été tué par balle, dans la nuit du 12 au 13 novembre, dans le secteur de Khaldé, au sud de la capitale, dans des circonstances imprécises. Mais surtout, les propos du président libanais, Michel Aoun, dans un entretien à la télévision, mardi 12 novembre, ont mis le feu aux poudres.

Face aux manifestants qui réclament un gouvernement de personnalités indépendantes, l’ancien général de 84 ans a paru méprisant et dépassé. « Où est-ce que je peux aller les chercher (ces indépendants, NDLR) ? Sur la lune ? », a-t-il lancé. « Si, au sein

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