Le MAE évalue positivement le dernier cycle de pourparlers avec l’Arabie saoudite

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a déclaré, ce jeudi, que selon l’Iran, le dernier cycle de pourparlers, où Bagdad a joué le rôle de médiateur entre Téhéran et Riyad est « positif ».

C’est ce qui ressort d’une conversation téléphonique entre le ministre iranien avec son homologue irakien, Fouad Hussein, selon l’agence de presse iranienne Mehr.

Abdollahian a souligné que Téhéran « se félicite de l’application des décisions prises lors des récents pourparlers avec l’Arabie saoudite, à Bagdad ».

Le ministre iranien a souligné l’intention du gouvernement irakien de continuer ses efforts afin de faciliter les discussions jusqu’à ce que « des pourparlers directs aient lieu entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays et que les relations reviennent à la normale ».

Depuis 2021, Bagdad a accueilli des pourparlers entre l’Iran et l’Arabie saoudite, dans le but de mettre fin à la rupture entre les deux pays qui s’est installée depuis 2016, et de parvenir à un accord sur les différences entre eux dans plusieurs dossiers, comme notamment la guerre au Yémen et le programme nucléaire.

En janvier 2016, l’Arabie saoudite a rompu ses relations avec l’Iran, à la suite des attentats contre l’ambassade de Riyad à Téhéran et son consulat dans la ville de Mashhad (est). Ces attaques avaient eu lieu en signe de protestation contre l’exécution par le Royaume saoudien du religieux chiite saoudien, Nimr al-Nimr, à la suite de sa condamnation pour des accusations incluant le terrorisme.

Les États du Golfe, avec à leur tête l’Arabie saoudite, accusent l’Iran d’avoir un « agenda chiite » expansionniste dans la région, et de s’immiscer dans les affaires intérieures des pays arabes, dont celles de l’Irak, du Yémen, du Liban et de la Syrie, ce que Téhéran dément, tout en affirmant son engagement à respecter les relations de bon voisinage.

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