Le Maroc soutient la stabilité des États du Golfe et rejette « toute menace qui pourrait les guetter »

Le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé, mardi, le soutien du Maroc à la sécurité et à la stabilité des États frères du Golfe et son rejet de toute menace qui pourrait les guetter.

C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, publié au terme d’un entretien par vidéoconférence, avec le Secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), Naif Falah Mbarek Al-Hajraf.

Bourita a salué les dénominateurs communs et la solidarité constante entre le Maroc et les pays du CCG.

Ces entretiens ont également porté, selon le communiqué, sur un certain nombre de questions arabes et régionales, à propos desquelles les deux parties ont suffisamment fait valoir leurs points de vue convergents.

Au cours de cette réunion, le chef de la diplomatie marocaine a exprimé la volonté de son pays de continuer à travailler avec les États du Golfe afin de développer le processus de leur partenariat.

De son côté, le Secrétaire général du CCG a salué les efforts du Roi marocain, Président du Comité Al-Qods, pour la défense du statut spécial d’Al-Qods, la préservation de son cachet islamique et de l’intégrité de la Mosquée Al-Aqsa, ainsi que l’identité historique de cette ville en tant que terre de coexistence entre les religions monothéistes, indique la même source.

Au sujet du Sahara occidental, le Secrétaire général du CCG, a réitéré la position ferme des États du Golfe en faveur de « la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son intégrité territoriale, notant que toute solution à ce différend régional artificiel n’est possible que dans le cadre de la souveraineté et de l’unité du Royaume du Maroc ».

Un conflit entre le Maroc et le « Polisario » sur la région du Sahara dure depuis 1975. Il a commencé après que l’occupation espagnole a mis fin à sa présence dans la région.

Le conflit s’est transformé en une confrontation armée qui a duré jusqu’en 1991, et a pris fin avec la signature d’un accord de cessez-le-feu qui considérait Guerguerat comme une zone démilitarisée.

Rabat insiste sur son droit à la région du Sahara et propose une autonomie étendue sous sa souveraineté, tandis que le « Polisario » demande un référendum pour déterminer le sort de la région, proposition soutenue par l’Algérie, qui accueille des réfugiés de la région contestée.

Le 30 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de prolonger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum dans la région du Sahara « MINURSO » pour une durée d’un an, soit jusqu’au 31 octobre 2021.

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