L’opposition syrienne appelle l’Union européenne à un soutien plus fort pour faire avancer les travaux du Comité constitutionnel

L’opposition syrienne attend plus de soutien de la part de l’Union Européenne (UE) afin de faire avancer les travaux du Comité constitutionnel syrien.

Enes al-Abde, Président de la Haute Délégation des pourparlers syriens, et Hadi al-Bahra, co-président du Comité Constitutionnel Syrien de l’opposition, ont pris la parole lors de la réunion du Comité des affaires étrangères du Parlement Européen.

Dans son allocution, Al-Abde a souligné la nécessité du soutien des pays de l’UE pour mettre en œuvre les décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la résolution de la crise en Syrie.

Il a notamment expliqué que tous les efforts de l’opposition syrienne en faveur des travaux du Comité constitutionnel à Genève n’ont pas abouti. « La résolution de la crise syrienne est dans l’intérêt de l’UE. L’UE a beuacoup d’outils qu’elle peut utiliser dans la recherche d’une solution, elle doit le faire », a-t-il dit.

Al-Abde a par ailleurs appelé la communauté internationale à ne pas laisser impunis les crimes de guerre du régime de Bachar al-Assad, comme les attaques chimiques, ajoutant que la Russie aussi a été coupables de crimes de guerre ces 5 dernières années.

Le responsable de l’opposition syrienne a également affirmé que les élections planifiées par le régime ne sont « pas légitimes », estimant qu’elles mettront fin à tout espoir de solution.

« Nous avons besoin de l’Europe. La situation ne pas perdurer ainsi encore dix ans. Les enfants syriens ont besoin d’un solution », a-t-il lancé.

De son côté, Al-Bahra a assuré que la planification d’élections en Syrie est une volonté de gagner du temps du régime d’Al-Assad, indiquant que la résolution 2254 du Conseil de sécurité ne peut être appliquée en raison de l’intervention de la Russie.

Selon lui, Moscou n’est « peut-être pas très sincère » quant à la reprise des tarvaux du Comşté constiutionnel à Genève. « L’UE, les Etats-Unis et les autres alliés doivent entreprendre des initiatives plus fortes et concrêtes pour reprende ce processus ».

Il affirme que de nouvelles sanctions pousseront le régime syrien à être plus constructif et à mettre fin aux obstacles.

Al-Bahra estime qu’il faut convaincre la Russie pour que les travaux du Comité constiutionnel puissnet se terminer dans les 6 mois. « Pour cela nous avons besoin de l’aide de l’UE ».

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