«Des journalistes à al-Jazeera espionnés par les Émirats arabes unis», révèle un enquête médiatique

Courrier arabe

L’émission «Ma Khafiya Âadham», diffusée dimanche, sur la chaîne informationnel «al-Jazeera» a mis la lumière sur les opérations d’infiltration dont des journalistes d’al-Jazeera et des militants dans le domaine des droits de l’homme avaient été victimes, accusant les Emirats arabes unis (EAU) «d’utiliser une technologie israélienne pour réaliser ses objectifs».

«Ma Khafiya Âadham» a indiqué, lors de son épisode intitulée «les partenaires de l’espionnage», que «36 téléphones appartenant à des journalistes travaillant à la chaîne al-Jazeera, ainsi qu’à des activistes et à des militants, avaient été infiltrés et espionnés par les EAU».

«Les journalistes d’al-Jazeera avaient contacté des parties officielles aux EAU, pour leur accorder le droit à répondre à une enquête menée précédemment, et c’est depuis que l’espionnage fut déclenché», signala l’émission, qui expliqua que «son investigation avait été menée en collaboration avec un laboratoire canadien».

Elle ajouta : «L’infiltration s’est déroulée en juillet dernier, après qu’al-Jazeera ait diffusé une émission racontant comment un célèbre investisseur indien avait fui les EAU, et parlant des nouvelles conventions qu’Abou Dhabi avait conclues avec Tel-Aviv».

L’émission affirma que «les EAU avaient investi des sommes colossales dans le domaine de l’espionnage, avec des compagnies israéliennes», s’attardant sur Pegasus, qui a brillé comme étant l’un des systèmes d’espionnage les plus dangereux.

Dans ce contexte, il importe de signaler que des rapports médiatiques israéliens et américains, affirment que « Pegasus a été utilisé depuis 2016 jusqu’en octobre 2018, pour espionner 175 opposants, activistes et journalistes dans le monde arabe, en Amériques latine, en Asie et en Afrique».

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