Des militants syriens ont partagé, hier lundi, sur les réseaux sociaux une vidéo impressionnante d’un jeune syrien tenant une jeune fille morte de malnutrition dans un camp au nord de la Syrie.
الرضيعة شام الجوساني، من أهالي مخيم البل بحلب، توفيت في 10 تموز، إثر معاناتها من سوء التغذية، تنوه الشبكة السورية إلى أن في حال الفشل في تمديد دخول المساعدات الأممية الإنسانية عبر الحدود، فإن هذا سوف يهدد حياة مئات الآلاف في الشمال السوري.#سورياhttps://t.co/RcgUgHS2xy pic.twitter.com/chLulBLqX0
— الشبكة السورية (@SN4HR) July 11, 2020
« Ils ont pris l’enfant, âgé de 9 mois, mort à cause de la malnutrition aiguë et la déshydratation, à l’hôpital mais sans vain », affirma le jeune syrien tenant en petite main la victime. Il a ajouté que « les enfants en Syrie meurent de faim ».
Le Réseau syrien pour les droits de l’homme (ONG) a déclaré, via un tweet, que « le nourrisson, Sham al-Jossani, un résident du camp d’al-Bal à Alep, est décédé le 10 juillet en raison de malnutrition », notant que « en cas de non-prolongation de l’entrée de l’aide humanitaire internationale à travers les frontières, cela menacera la vie de centaines de milliers de personnes dans le nord de la Syrie ».
الطفلة "شام أحمد الجوساني" من مهجري الغوطة الشرقية ذات التسعة أشهر توفيت اليوم في مخيم البل شمال سوريا بسبب سوء التغذية والأوضاع المعيشية الصعبة، وعدم قدرة والدها على شراء الحليب لطفلته…
شام الآن بمكان أفضل إن شاء الله… pic.twitter.com/zE7iChXx5w
— ward najjar (@wardnajjar2) July 11, 2020
Il a indiqué qu’il y a « plusieurs rapports sur la détérioration des conditions de vie dans le nord-ouest de la Syrie en général et parmi les résidents des camps en particulier, où les personnes déplacées de force sont considérées comme les plus pauvres de la société, et en cas de non-prolongation de l’entrée de l’aide humanitaire internationale à travers les frontières, cela menacera la vie de centaines de milliers de personnes ».
Vendredi, la Russie et la Chine ont opposé leur droit de veto au Conseil de sécurité, contre un projet de résolution belgo-allemand concernant le renouvellement par an du mécanisme d’acheminement de l’aide internationale via les frontières (depuis les points de passage de « Bab al-Salam » et « Bab al-Hawa » en Turquie ) à la Syrie, pour la deuxième fois en 4 jours, forçant les deux pays à modifier le projet et le présenter à nouveau au Conseil.
La décision des résolutions du Conseil de sécurité nécessite l’approbation d’au moins 9 de ses membres, à condition qu’aucun des cinq membres permanents, Russie, Chine, États-Unis, France et la Grande-Bretagne, ne s’y oppose.