Le premier jour du mois saint du Ramadan, de longues files d’attente ont été observées devant la porte centrale du marché central, dans la capitale tunisienne, des foules de citoyens attendant leur tour pour entrer faire leurs courses.
La forte affluence et le trafic régulier caractérisant le mois saint, n’ont pas occulté le caractère exceptionnel que vit le pays au vu de l’épidémie de coronavirus, les citoyens respectant les mesures de prévention et de distanciation sociale.
S’agissant du marché, les cris des marchands de poisson retentissent comme à leur habitude dans le marché. Les marchands de fruits et de légumes aussi n’ont pas manqué l’occasion de montrer leur capacité à attirer des clients, sollicités de toutes parts.
Tout est fait à l’intérieur du marché pour satisfaire les demandes des clients en légumes, fruits, poisson frais, pain et fromage, malgré les circonstances difficiles que traverse le pays, comme d’autres pays du monde, pour faire face à la pandémie de coronavirus.
Comme chaque année, avec l’avènement du mois de Ramadan, les autorités ont mis en place des plans de contrôle des prix et des marchandises proposées, mis en œuvre par des contrôleurs chargés de contrôler les prix sur le marché central de la capitale, et de l’activité des commerçants, afin de prévenir les hausses illégales des prix.
Dans des déclarations précédentes aux médias, le ministre tunisien du Commerce, Mohamed Msilini, a souligné que le gouvernement avait pris les mesures nécessaires pour assurer l’approvisionnement des marchés, à des prix acceptables, afin de préserver le pouvoir d’achat du citoyen, d’assurer la qualité des produits et faire face au monopole.
Jeudi soir, la Tunisie avait enregistré 918 cas confirmés de coronavirus, dont 38 ont succombé à la maladie.
