Tunisie: L’ARP condamne fermement l’annonce du « Deal du siècle »

Le Parlement tunisien a condamné, avec force, ce qu’il a qualifié le prétendu « d’Accord du siècle raciste » qui fait peu de cas des lois et des constantes internationales, annoncé, mardi, par le président américain, Donald Trump.

C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, mercredi, et dont Anadolu a eu copie.

Le Parlement a exprimé son « rejet catégorique de la violation flagrante du droit palestinien et d’une partie sacrée de la Nation arabe et musulmane ».

Il a, par ailleurs, salué « le soulèvement populaire qui a dénoncé cet accord ignoble et l’appel lancé par l’ensemble des parties et factions palestiniennes en vue d’unifier les efforts et les actions pour réactiver les positions de rejet exprimés ».

Le Parlement a fait part de sa « solidarité avec le peuple palestinien et son droit établir son Etat palestinien, avec Jérusalem comme capitale éternelle ».

Le communiqué appelle les « parlements des ays arabes et islamiques ainsi que les parlements des pays amis soutenant le droit palestinien et les parlements régionaux et internationaux à condamner cette attitude agressive à l’égard d’une cause humaine et civilisationnelle juste ».

Le Parlement tunisien a demandé, par ailleurs, de la Ligue des Etats Arabes et de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à prendre une position unifiée qui soutient le droit palestinien et à lancer des mesures concrètes pour empêcher l’exécution de ce plan.

Le Parlement a exhorté, aussi, le ministère tunisien des Affaires étrangères et l’ensemble des forces vives et civiles dans le pays et de par le monde à mobiliser et à unifier leurs efforts pour contrer ce plan qui vise la légalisation de l‘occupation, l’iniquité, le vol des territoires et des droits palestiniens.

Le Parlement a exprimé son attachement aux constantes de la constitution tunisienne qui dispose dans son préambule « le soutien apporté au droit des peuples à l’autodétermination, le soutien de principe aux mouvements de libération, au premier rang desquels figure le mouvement palestinien , et la lutte contre toute forme d’occupation et de racisme ».

Mardi, le président américain, Donald Trump, avait annoncé en conférence de presse animée à Washington, les grandes lignes u prétendu accord, en présence du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Ledit plan a été rejeté par l’Autorité palestinienne et les factions de la Résistance.

Composé de 80 pages, le plan prévoit l’établissement d’un Etat palestinien « aux territoires connectés » sous forme d’un archipel relié par des ponts et des tunnels, sans aéroport ni port. De plus, la ville sainte de Jérusalem serait la capitale « unifiée et indivisible » de l’Etat d’Israël.

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