Washington Post : le Prince saoudien imprudent attise une nouvelle guerre civile

Courrier arabe

Le prince héritier Mohammed Ben Salmane a alimenté une autre guerre civile après l’attaque militaire du général à la retraite Khalifa Haftar sur la capitale libyenne Tripoli avec un appui financier de l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte.

« Washington Post » a confirmé que ces états arabes et la Russie ont exprès anéanti les efforts internationaux qui ont eu le soutien de l’Union européenne, l’Union Africaine, et les USA, ainsi que le secrétaire général des Nations-Unies António Guterres.

Le même journal a considéré que financer Haftar pour payer les chefs des tribus et les recrutements des nouveaux combattants et mercenaires  « un nouveau jeu imprudent de la part du prince héritier Mohammd Ben-Salmane », qui a eu une intervention catastrophique au Yémen, sans oublier ses tentatives pour soumettre le Qatar et le Liban.

Une question avait été posée par « Washington Post » sur la cause qui a conduit Haftar à déduire qu’il doit enregistrer une victoire militaire au lieu de chercher un compromis qui pourrait arranger toutes les parties.

La réponse sur cette question a commencé peu à peu à s’éclaircir. L’homme de guerre âgé de 75 ans, qui se prévoit être le prochain dictateur de la Libye, a osé les attaques après avoir été soutenu par l’Arabie saoudite, les Émirats Unis et l’Égypte.

Ces forces extérieures y compris la France ont soutenu Haftar depuis des années lorsqu’il a avait le contrôle sur l’Est de la Libye, ce qui lui a permis de fonder un ordre opposant du gouvernement reconnu mondialement à Tripoli.

L’article publié sur le journal « Wall Street Journal » démontre que Haftar avait rendu visite à l’Arabie saoudite avant quelques jours de ses dernières actions à Tripoli, et avait eu une aide considérable pour financer l’opération.

Le même journal a diffusé que Haftar avait eu également un accord de la part du président de l’Egypte Abdel Fattah Al-Sissi lors de leurs rencontre au Caire, avant hier le Dimanche, après quelques jours de son retour de sa visite du président Trump à la Maison Blanche. Mais ce dernier n’avait éprouvé aucune hésitation d’opposer les revendications des Etats-Unis pour mettre fin à la guerre.

A la fin, le journal a affirmé que le président des USA Donald Trump se plaint souvent des adhérents des Etats-Unis qui acceptent l’aide de Washington et sa protection pour apprendre de ses erreurs, et a ajouté que s’il s’intéresse de cette recherche, il pourrait se contenter de la situation actuelle en Libye.

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