6.8 C
New York
vendredi, avril 26, 2024

Buy now

spot_img

Tunisie: le président refuse de promulguer la loi sur la Cour constitutionnelle

Le président tunisien Kaïs Saïed a refusé de promulguer la loi sur la Cour constitutionnelle, et ce, quelques jours après que le Parlement ait approuvé l’amendement se rapportant à cette loi.

Le 25 mars dernier, le Parlement a approuvé, entre autres amendements, à la loi de la Cour, celui portant sur la réduction du nombre de la majorité requise pour élire les membres de la Cour de 145 à 131 députés.

Pour que la loi amendée entre en vigueur, elle doit être promulguée par le président de la République, et dans le cas où cela ne serait pas possible, la copie originale de la loi doit être appliquée dans ses termes d’avant son amendement.

Un communiqué publié par la présidence tunisienne a fait savoir, samedi soir, que le président Saïed avait renvoyé la loi amendée sur la Cour constitutionnelle au président du Parlement, Rached Ghannouchi.

Le président tunisien a souligné « la nécessité de respecter toutes les dispositions de la Constitution concernant les délais constitutionnels pour l’élection des membres de la Cour constitutionnelle ».

Et d’ajouter : « Et ce, en évitant toute interprétation non-scientifique, et même dépourvue d’innocence », selon la même source.

Kaïs Saïed a justifié, dans son refus de promulguer la loi, par le cinquième paragraphe de l’article 148 de la Constitution, qui prévoit la sélection des membres de la Cour constitutionnelle dans un délai d’un an après les élections législatives (tenues en octobre 2014).

Le Parlement a eu recours à des amendements à la loi de la Cour constitutionnelle, après avoir échoué à huit reprises dans la finalisation de l’élection de ses membres, à la suite de conflits politiques qui sont à l’origine de l’élection d’un seul membre de la Cour sur quatre.

La Cour constitutionnelle, un organe judiciaire approuvé en vertu de la Constitution de 2014, comprend 12 membres, parmi lesquels 4 sont élus par le Parlement, 4 sont choisis par le Conseil supérieur de la magistrature (une institution constitutionnelle indépendante) et 4 sont nommés par le président de la République.

Le tribunal contrôle les projets d’amendements constitutionnels, les traités, les projets de lois, les lois et le règlement interne du Parlement. Ses prérogatives comprennent aussi les décisions quant au maintien des états d’urgence, et la résolution des différends liés aux prérogatives de la présidence et du gouvernement.

SourceAgences

Dernières infos

Tunisie : des personnalités politiques déférées devant le parquet (Front de salut national)

Le Front de salut national (FSN), une coalition de...

Séisme en Turquie et en Syrie : Le Qatar tient à jouer un rôle pour la reconstruction

Le Croissant-Rouge qatari a indiqué, jeudi, que «l’Etat du...

La Commission européenne interdit à ses employés d’utiliser l’application TikTok

La Commission européenne a demandé à ses employés, ce...

Russie : Crash d’un avion de l’armée dans l’ouest du pays

Un avion du ministère russe de la Défense s'est...

À ne pas rater

La France et les Emirats arabes unis discutent des « défis en Ukraine et en Iran »

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a...

Abou Dhabi et Doha à la tête des villes les plus sûres au monde

Les deux villes du Moyen-Orient, Abou Dhabi et Doha...

L’émir du Qatar participe à un mini-sommet arabe tenu à Abou Dhabi  

Les dirigeants du Conseil coopératif du Golfe (CCG) ont...

Tunisie : des personnalités politiques déférées devant le parquet (Front de salut national)

Le Front de salut national (FSN), une coalition de l’opposition en Tunisie, a indiqué, ce vendredi, que le ministère de l'Intérieur a déféré devant...

Tunisie-Sources : «Une campagne d’interpellations a ciblé un ancien dirigeant d’Ennahdha, un homme d’affaire et un activiste politique»

Des sources ont affirmé que «les forces de l’ordre tunisienne ont mené, samedi, une campagne d’interpellations, ciblant l’ancien dirigeant d’Ennahdha, Abdelhamid Jelassi, l’homme d’affaire...

Alors qu’elles comptaient la livrer à Alger, les autorités tunisiennes relâchent la militante franco-algérienne sous la demande des Français

Paris est intervenue, lundi, pour libérer la militante politique et journaliste franco-algérienne, Amira Bouraoui, qui a été arrêtée en Tunisie et qui risquait d’être...

Kaïs Saïed qualifie l’opposition en Tunisie de «cancer»

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a déclenché une large polémique au pays, après avoir traité l’opposition de «cancer», et estimé qu’un traitement de chimiothérapie...

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici