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Tunisie : Rached Ghannouchi en tête du Parlement mission accomplie et tâche complexe à l’horizon

Courrier arabe

Aujourd’hui mercredi 13 novembre, le parlement tunisien a tenu sa première assemblée, sous l’égide de son nouveau président «Rached Ghannouchi», au milieu d’une diversité sans précédent, au niveau de la masse politique au risque de menacer la stabilité gouvernementale.

Lors de son ouverture, le président du Parlement et ses deux représentants ont été élus, selon l’article 59 de la constitution tunisienne, une étape obligatoire pour tous les députés, à l’ombre des négociations en cours, pour former le nouveau gouvernement.

Avec 123 voix sur 217, «Rached Ghannouchi», le chef historique du parti «Ennahdha» est aujourd’hui le nouveau président du Parlement tunisien, et le premier homme de mouvements islamistes, accédant à un tel poste gouvernemental, à travers des élections démocratiques et transparentes, dont le monde entier témoigna et rêva d’en inspirer exemple.

Rappelons que contre toutes attentes, les élections législatives avaient distribué les sièges parlementaires, de façon inattendue, laissant espérer à des réformes concrètes et à une avancée vers la réalisation des objectifs de la révolution populaire et de ses perspectives.

Toutefois, une fois entrer en action, les députés devront examiner plusieurs projets de loi, transférés de l’ancien Parlement, tel le projet de la loi budgétaire, le projet de la loi d’urgence, ou encore le projet de la loi des renseignements, en relation avec la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et extra-frontalier.

Ne s’arrêtant pas là, les députés devront également s’accorder à choisir 3 membres pour le tribunal constitutionnel, à renouveler 3 autres membres de «l’Instance supérieure indépendante pour les élections» (ISIE), élire les membres du Comité constitutionnel des droits de l’homme, ainsi que ceux du Comité de la lutte contre la corruption, et ceux du Comité du développement durable et des futures générations.

lors de toutes ces tâches complexes et tant d’autres, les députés devront faire beaucoup de concessions, et seront obligés de faire preuve et tolérance et d’amour de la patrie.

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