Les Nations unies exigent la libération des détenus palestiniens en Arabie saoudite

Courrier arabe

Un rapport publié par les Nations unies a demandé aux autorités saoudiennes «de libérer immédiatement les Palestiniens détenus dans leurs prisons», estimant que «leur arrestation était arbitraire et qu’elle n’avait aucun fondement juridique».

L’équipe onusienne chargée de suivre les affaires de détentions arbitraires dans le monde (WGAD) a mis la lumière sur la façon dont les autorités saoudiennes traitaient les détenus palestiniens interpellés en avril 2019».

Le rapport estima que «la détention des Palestiniens Mohamed al-Khedri et son fils Hani, était arbitraire», affirmant que «les deux prisonniers étaient privés de leur liberté à cause des principes de ségrégation imposés par les autorités saoudiennes à l’ombre de leur origines palestiniennes».

Il nota : «Les droits de Mohamed et de Hani, ont été violés, les détentions sont illégales et elles ne sont pas nécessaires», affirmant que «les deux prisonniers furent privés de leurs droits à obtenir des procès équitables», tout en dénonçant «de graves violations».

Le rapport avait accusé les autorités saoudiennes «d’entreprendre des mesures répressives à l’encontre d’un groupe de 60 Palestiniens interpellés arbitrairement, et de les avoir privés de leurs droits à engager un avocat pour les défendre lors des procès».

Il est à rappeler qu’en aout dernier, le tribunal judiciaire saoudien a ordonné 15 ans à l’encontre de Mohamed al-Khadri, ancien dirigeant au Hamas, jugé coupable d’avoir soutenu la résistance palestinienne.

69 autres Palestiniens et Jordaniens ont été jugés et les peines sont allées entre la libération à 22 ans de prison.

Dans ce contexte, le mouvement du Hamas a demandé encore une fois les autorités saoudiennes, à libérer Mohamed al-Khadri et son fils Hani, demandant aux Nations unies de poursuivre leurs pressions dans cette optique.

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