Les scandales provoqués par les violations des droits humains obligent les Émirats arabes unis à libérer des détenus d’opinion

Courrier arabe

Deux organisations de défense des droits humains ont annoncé jeudi dernier la libération de trois détenus d’opinion. Il s’agit de « la Campagne internationale pour la liberté aux Émirats Arabes Unis » et « le Centre du Golfe de défense des droits de l’Homme ».

Selon Human Rights Watch ( HRW ), les activistes de la toile: Oussama al-Najar, Othmane al-Chahi et Badr al-Bahri libérés le 8 août dernier, ont été condamnés à des peines allant de deux à cinq ans pour des charges concernant la sûreté de l’État entre 2014 et 2016. Des procès jugés inéquitables par la même organisation.

HRW avait indiqué que les autorités émiraties gardaient en détention ces trois militants bien qu’ils aient purgé leurs peines depuis une durée variant entre 1 et 3 ans.

Tous les trois sont membres de l’association Al-Islah, un mouvement islamiste « non-violent » légalement enregistré. Les autorités émiraties l’ont interdit en 2014 à la suite des bouleversements politiques survenus en Égypte, en Tunisie et ailleurs.

L’organisation a indiqué qu’elle avait déjà recensé de graves allégations concernant la violation des procédures judiciaires notamment dans les affaires de la sûreté de l’État comme les arrestations arbitraires, les tortures et la maltraitance.

De nombreuses organisations internationales telles que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et la Fédération arabe des droits humains ont adressé de vives critiques aux EAU concernant la dégradation de la situation des droits humains, appelant la communauté internationale à intervenir afin de libérer les centaines des détenus politiques qui dépérissent dans les prisons émiraties.

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